L'Histoire

C'est à Cavaillon que commence l'histoire de la famille Delaye, qui est retracée ici, chez Maître BLAZE, le 28 mars 1606, lorsque Jehan Delaye et Jehanne Mathieu se présentent pour signer leur contrat de mariage. Ce contrat de mariage nous a révélé déjà quelques informations : Jehan, originaire de Ménerbes résidait à Cavaillon. Jehanne, sa future épouse, était la fille de Gabriel Mathieu et de défunte Jaumette Seren. La dot composée de "25 écus et de 6 sots monnaie courante" était payable à la sainte Madeleine. Le père de Jehanne apportait une vigne de 'quatre eymimades' au lieu-dit de Voultre de Collom. La mariée possédait une robe rouge, deux draps, deux linceuls, un plat, deux assiettes, deux écuelles en étain et un coffre en sapin avec une clef. Ce dernier détail est d'importance car la possession d'un coffre fermant à clef plaçait son propriétaire et sa famille à un échelon social relativement élevé.

De ce mariage sont nées quatorze générations de Delaye jusqu'à nos jours. Ce site vous permettra de découvrir quels étaient les personnes de cette famille Delaye, ce qu'ils ont réalisé, où ils vivaient ou vivent actuellement... bref, il vous est donnée la possibilité de constater comme l'histoire de la famille Delaye est liée à celle plus générale de la Provence.

De nombreuses alliances ont eu lieu entre les descendants de Jean Delaye et Jeanne Mathieu, ce qui a permis, au cours des siècles, de nombreux rapprochements entre les diverses branches de la famille.
Ayant fait souche à Cavaillon voici plus de 400 ans, les Delaye y sont fortement implantés. Certains occupèrent des charges importantes comme Charles Delaye qui fut adjoint au maire à la fin du XIXe siècle. Son frère Etienne est le créateur de la Société d'Expédition de Produits Maraîchers, actuellement dirigée par André Bouscarle, son petit-fils, sous la nouvelle appellation de Pomonéa.
Lorsque Cheval-Blanc est créé en 1799, de nombreux Delaye s'y trouvent, faisant partie des tous premiers habitants de ce village. Leurs nombreux descendants sont d'ailleurs restés attachés à Cheval-Banc. C'est ainsi que l'on trouve des jardiniers paysagistes, tels Maurice Delaye et son fils. Le nom des Delaye était donc très répandu au siècle passé à Cheval-Blanc, mais ce n'est plus le cas aujourd'hui : quelques foyers persistent bien que la descendance, si elle ne porte plus le patronyme original, est très nombreuse dans ce village. Le XIXe siècle est aussi marqué par d'importants mouvements de la population française : Cheval-Blanc n'échappe pas à ce phénomène et beaucoup de Delaye ont quitté ce village pour s'établir ailleurs.

LES EXODES DE CHEVAL-BLANC

Dès le début des années 1800, les départs commencent. Véran Delaye quitte Cheval-Blanc pour aller se fixer à Salon-de-Provence où il fait souche. Quelques années plus tard il est suivi par sa cousine Marie-Madeleine Delaye (Mme Favier) ; Joseph-Véran s'établit à Sénas ; Jacques opte pour Alleins où l'on trouve ses actuels descendants. Un second Jacques Delaye fait souche à Mérindol, et Martin Delaye franchit les frontières, direction l'Egypte. Quelques temps plus tard; nous le retrouvons à Marseille où sa branche se perd. Joseph Delaye, qui a épousé une Gaillardet de Châteaurenard s'en va vivre au Mas-des-Mulets à Noves, et lorsque sa fille épouse M. David de Mollèges, il suit leurs fils Eugène et Louis qui s'établissent à Montfuron, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Le fils de Louis qui porte le même prénom, épouse Rosalie Pignoly, issu d'une très vieille famille provençale. De cette union naquirent plusieurs filles et un seul fils qui fut prénommé... Louis qui résida sur la commune de Peypin-d'Aigues.
Aujourd'hui, cette grande famille provençale, si nombreuse, se trouve éparpillée sur les terres de Provence. Cependant beaucoup de familles portant le patronyme des Delaye ne sont pas rattachées à cette généalogie.