Faire sa Généalogie Quelques repères

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Quelques Repères

L'arbre généalogique : au Moyen Age, les juristes utilisaient un "arbre de droit" pour représenter les parents appelés à la succession d'un défunt. Les ancêtres directs se plaçaient en haut de l'arbre, les descendants directs en bas et les collatéraux sur les côtés. L'Eglise illustra ensuite la parenté du Christ grâce à l'arbre de Jessé : Un rejeton sortira de la souche de Jessé, un surgeon poussera de ses racines." La prophétie prit la forme et le nom d'arbre de vie. Les généalogistes ont repris ce modèle pour présenter leurs recherches. L'arbre au pied duquel on place sa photo pour remonter jusqu'à une dizaine de générations est courant : on en trouve de 50F à 180F. Certains préfèrent la présentation circulaire, où son propre nom est au centre: il coûte 100F à 300F. Cependant, lorsque les recherches dépassent la dizaine de générations, cela ne suffit plus. Le classement doit alors être clair et méthodique, sur fiches, vendues de 5 € à 10 € les 100, ou sur logiciel informatique. Tout ce matériel est en vente aux éditions Christian : 5, rue Alphonse-Baudin, 75011 Paris, tél. 01 45 48 49 79.

Parenté : rapport entre personnes descendant les unes des autres. Parenté directe: entre grand-père, père, fils et petit-fils. Parenté collatérale: entre ceux qui descendent du même aïeul (frères, soeurs, cousins)

Génération : ensemble des individus ayant à peu près le même âge. Désigne aussi les personnes issues d'un ancêtre commun et ayant un même degré par rapport à lui. Une génération cours sur trente ans.

Patronymes : apparaissent vers l'an 1000. A partir de 1539, l'ordonnance de Villers-Cotterêts rend obligatoire le recensement des patronymes, désormais transmissibles de père en fils; les curés ont la charge de les répertorier. Les noms patronymiques s'inspirent du métier (Chevrier, Meunier...), du lieu d'habitation (Desfontaines, Bourneuf...), d'une caractéristique physique (Roux, Leborgne...), de la parenté (Legendre, Beaufils...), d'un sobriquet (Jacquot, Jean-jean...) et, pour les vieilles noblesses, du fief (Le Fèvre d'Entremont, De Conzie d'Allemagne...). L'orthographe définitive en sera fixée en 1873, date de la création du livret de famille. Actuellement, les Français disposent d'environ 250 000 noms de famille mais, chaque année, on en perd plus de 10 000.

Prénom : les Français en portent un ou plusieurs, dont généralement ceux de grands-parents ou de parents. La généalogie révèle souvent des prénoms "de famille", portés par les aînés. Puis la mode a pris le pas sur cette tradition. A Marie, en vogue en 1890, succéda Monique, jusqu'en 1950, puis Martine, Nathalie et, récemment, Charlotte, Juliette et Manon. Chez les hommes, Jean suivit Pierre après 1910, supplanté après-guerre par Michel puis Patrick et, récemment, Julien et Kévin. Aujourd'hui, Michel est porté par 680 000 hommes et Marie par 374 000 femmes. Trente-neuf prénoms suffisent à désigner la moitié des Français.